La création de consultations spécialisées destinées
aux adultes souffrant d'un TDA/H s'appuie sur plusieurs constats : la méconnaissance de ce diagnostic par les psychiatres d’adultes et par les neurologues, la nécessité d’une évaluation neuropsychologique, les fréquentes comorbidités addictives, psychiatriques et neurologiques, l’absence d'autorisation de mise sur le marché du méthylphénidate. C’est face à ses défis et à la demande croissante d'évaluation personnalisée, notamment de parents d'enfants suivis pour TDA/H que nous avons travaillé à l’élaboration de ce dispositif de diagnostic. Cet atelier sera l’occasion de présenter cette approche nécessairement interdisciplinaire et d’en discuter, après un an de fonctionnement, les vertus et les limites.

• Pr Jérémie Pariente, PU-PH en neurologie, Centre Mémoire et Langage, Unité Inserm U825, Université Paul Sabatier, CHU de Toulouse. • Dr Caroline Maurs, psychiatre, CHU de Toulouse.
Mme Johanne le Men, neuropsychologue, CHU de Toulouse.
• Mme Mathilde Coustalat, psychologue clinicienne, CHU de Toulouse.

L’objet de cet atelier est de discuter de manière ouverte et participative l’héritage théorique et clinique légué par la psychothérapie institutionnelle. Il s’agira d’analyser ses modes de transmission et d’appropriation par une nouvelle génération de cliniciens confronté à une réalité sociale et politique inédite. Ce moment collectif sera l’occasion de partager sur les initiatives locales des internes en psychiatrie.

• Dr Martine Girard, praticien hospitalier, Membre de la Société psychanalytique de Paris, responsable de l'Unité de soins ambulatoires, Service de psychiatrie, psychothérapies et art-thérapie, CHU de Toulouse.
• M Patrice Hortoneda, psychologue, Toulouse.

• Dr François Granier, psychiatre, président d’honneur SFPE-AT, directeur du diplôme d’Art-thérapie, praticien hospitalier au CHU de Toulouse.
• Dr Fraçoise Galinon, psychiatre, psychanalyste, Présidente de l’Association « Bon Pied - Bon OEil ", ancienne interne des hôpitaux psychiatriques
ayant reçu les insignes de l’ordre national du Mérite, spécialiste de l’anorexie mentale, Clinique Castelviel à Toulouse.

Décrit et théorisé à partir des années 1950 par D.W. Winnicott, puis par A. Green, la catégorie d’état limite ne fait pas l’unanimité selon les orientations cliniques et psychanalytiques. Pour autant, à la considérer comme quatrième structure, ou comme organisation, ou bien encore comme effet de subjectivité, quelques repères semblent se recouper autour de ce qu’elle tente de nommer du côté de la clinique : De quelles limites est-il question ? De celle qui, silencieuse dans les profondeurs de leur être, borne drastiquement le champ de la vie psychique de ces patients? De celle(s) dont l'absence criante grève lourdement la vie relationnelle? Dans leur quête éperdue, revendicatrice, paradoxale d'un lien à l'autre à sans cesse trouver-détruire, les patients limites bousculent longtemps nos approches cliniques, nos tentatives thérapeutiques.

• Dr Anjali Mathur, psychiatre, responsable du centre de thérapie brève au CHU de Toulouse, •
• Michèle Jung-Rozenfarb, médecin, Psychanalyste,
Membre titulaire et formateur de la Société Psychanalytique de Paris, Membre titulaire et formateur de l'Association Internationale de Psychosomatique Pierre Marty -
• Laurent Combres, psychanalyste, Maître de conférences à l’Université Jean Jaurès, Membre des Forums du Champ lacanien, chercheur au
Laboratoire de Cliniques Pathologique et Interculturelle.

• Association « Toutes voiles dehors » :
Savoir expérientiel en alliance avec le savoir professionnel
• Association « Un chez soi d’abord » :
Quand les savoirs des champs de la psychiatrie, de l’addictologie, de l’action sociale et du logement se mettent au service du rétablissement.